jeudi 30 avril 2009
mercredi 29 avril 2009
9- Mercredi
- Encore une citation
mardi 28 avril 2009
8- Mardi
- Encore une petite citation:
lundi 27 avril 2009
dimanche 26 avril 2009
samedi 25 avril 2009
vendredi 24 avril 2009
4- Vendredi
- Encore des citations:
jeudi 23 avril 2009
3- Jeudi
- Une petite histoire:
Mes biens chers Frères,
Un grand malheur est arrivé à l'abbaye et j'ai la pénible mission de vous en faire part.
Mardi soir, pendant que l'abbé Nédictine donnait le salut, l'abbé Quille tomba dans les bras du père Iscope. Les révérends pères, en perdant l'abbé Quille, perdaient leur seul soutien.
Un seul restait joyeux : le père Fide. Quant à l'abbé Tise, il n'y comprenait rien. Il aurait bien voulu que le saint Plet lui parle car lui au moins l'aurait aidé à comprendre.
On alla chercher le père Manganate et le père Itoine, les deux médecins de l'abbaye. Ils pensaient ranimer le malheureux mais leurs efforts furent vains.
Le lendemain fut donc célébré son enterrement.
Chacun fut appelé à l'abbaye par les célèbres cloches, sonnées par le père Sonnage. La Messe fut dite sur une musique de l'abbé Thoven.
Le père Ocquet fut chargé du sermon et comme il n'y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du père Choir. A la fin de l'homélie, le père Cepteur fit la quête et remit les dons à l'abbé N'Pé.
Après la Messe, une grande discussion s'engagea : l’abbé Canne et l'abbé Trave voulaient passer par les champs. Le père Clus s'y opposait. L'abbé Casse en était enchanté. Le père San avec sa tête de Turc ne voulait rien entendre. Le père Vers et le père Nicieux semaient le doute dans les esprits.
Finalement, on décida que, comme à l'accoutumé, l'abbé Taillière serait chargé du transport du corps du défunt.
Devant la tombe creusée par le père Forateur, en l'absence du père Missionnaire, l'abbé Nédiction prononça l'absoute. Le père Venche et l'abbé Gonia fleurirent la tombe et on la recouvrit d'une pierre tombale préparée par l'abbé Toneuse. Sur le chemin du retour, le spectacle était déchirant. Le père Pendiculaire était plié en deux de douleur. L'abbé Vitré était plein de larmes. La mère Cédès, invitée pour l'occasion, fermait la marche en compagnie du frère du père Igord, le père Igourdin. En dernier, le père Du fut retrouvé.
A l'arrivée le père Sil et l'abbé Chamelle préparèrent le repas tout en consultant les livres du saint Doux. Le père Nod et le père Collateur servirent à boire et chacun put se remettre de ses émotions.
Signé : l'abbé Bici
mercredi 22 avril 2009
mardi 21 avril 2009
1- Mardi
- Citation:
Durant mon absence...
dimanche 19 avril 2009
79%!?!?!...
samedi 18 avril 2009
Et les sous dans tous ça?...
vendredi 17 avril 2009
Indonésie: succès de la première émission d'obligations islamiques (AFP)
La première émission d'obligations islamiques (soukouks) lancée en Indonésie, plus grand pays musulman au monde, a permis de lever 650 millions de dollars sur le marché international, a annoncé vendredi un responsable gouvernemental.
L'émission, qui offre un rendement de 8,8% pour une maturité sur cinq ans, a été sursouscrite environ sept fois, a indiqué Rahmat Waluyanto, un responsable du ministère des Finances. Les fonds levés sont destinés à permettre à l'Etat de "financer ses besoins budgétaires, de diversifier ses sources de financement et de renforcer les soukouks sur le marché international", a-t-il indiqué.
L'émission a été souscrite à hauteur de 30% par des investisseurs du Moyen-Orient, à 40% d'Asie, à 19% des Etats-Unis et à 11% d'Europe.
L'Indonésie a beau être le plus grand pays musulman (près de 90% de ses 235 millions d'habitants), la finance islamique y était jusqu'à présent moins développée que dans d'autres pays d'Asie, comme la Malaisie.
Le gouvernement avait donc donné une large publicité au lancement des premiers soukouks à destination des investisseurs particuliers.
Ces obligations sont dites islamiques dans la mesure où, à la différence des bons du Trésor traditionnels, elles n'impliquent pas le paiement d'un intérêt afin de respecter la Charia qui proscrit l'usure. La rémunération des investisseurs se fait via les revenus d'actifs auxquels l'emprunt est adossé.
Crash d'un avion en Indonésie (AFP)
mercredi 15 avril 2009
Interview
Brève présentation du volontaire (origines géographiques, famille, engagements personnels…) et de son cursus (études, activité professionnelle…)
J'ai 22 ans, et suis étudiant en master de management dans une école de commerce. C'est entre mes deux années de master que mon école me donne la possibilité de prendre une année pour mener un projet différent du cursus scolaire, et c'est pour cela que je me suis engagé pour une mission d'un an en Indonésie. Je suis originaire de Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine (92), aîné d'une famille de trois enfants (deux soeurs, 21 et 16 ans). Avant de partir pour une mission d'un an, je m'étais déjà engagé pour des missions de quelques semaines (en Allemagne et au Portugal), avec d'autres organismes. J'ai aussi été actif dans une association de mon école qui aide à la promotion sociale de lycéens brillants mais sociologiquement bloqués par le plafond de verre. Enfin, je suis aussi assez engagé dans l'Église.
- Qu’est-ce qui vous a poussé à partir en volontariat international ?
Après être entré en école de commerce, je me suis rendu compte que ce genre d'études ne me passionnaient pas vraiment. Pire, que la vie à laquelle je pouvais m'attendre après être diplômé d'une ESC n'avait pas beaucoup de sens. J'ai donc saisi la première occasion venue de (re)mettre ma vie en perspective, de réfléchir au sens que je veux lui donner. Pour mettre un peu de sel dans mon existence, quelque chose qui fait que l'on a vraiment envie de se lever tous les matins. Le volontariat international répond bien à mon goût pour ça: découverte de l'Autre, d'un pays, d'une langue, service du faible et de l'Église. C'est un temps de pauvreté relative; Et j'ai le sentiment paradoxal de grandir au contact des gens très différents, en prenant conscience de ma petitesse. L'école m'a donné une totale liberté dans le choix de ma mission.
Aviez-vous une expérience dans la Solidarité au préalable ?
Oui, mais pour des projets plus modestes: je suis parti quelques semaines au Portugal et en Allemagne avec les associations Concordia et Rempart pour mener des projets à dimension écologique. J'ai aussi participé assez activement à une association de mon école qui aide des lycéens brillants mais issus de milieux socio-culturels peu ouverts aux études longues à envisager cette possibilité sérieusement, dans le l'idée d'être promu socialement.
Qu’est-ce qui vous a orienté vers les MEP ? Avez-vous tenté de partir avec d’autres organismes ?
Je ne connaissais pas les MEP avant de m'y engager. Ce que je voulais, c'était partir avec un organisme ayant une dimension catholique, partir dans un cadre d'Eglise, à la rigueur quel qu'il fut. J'ai donc tapé sur Google quelque chose comme « volontariat catholique » et suis tombé sur un certain nombre d'organismes. J'ai fait acte de candidature à plusieurs (MEP, Fidesco, DCC, SCD,...). Rapidement j'ai été reçu par le P. Colomb, des MEP. Le courant est bien passé, mon projet correspondait bien à leur esprit et inversement, donc je n'ai pas insisté ailleurs.
Le choix du pays a-t-il guidé vos pas vers la rue du Bac ?
Non; j'étais ouvert à tous les pays. Je partais dans un esprit de service, ouvert et disponible à ce qu'on me proposait. A posteriori je suis content d'être en Asie, parce que je trouve ce continent, en plein bouleversement sur tous les plans, très intéressant pour comprendre la marche du monde.
La dimension confessionnelle des missions proposées est-elle un facteur déterminant ? Pourquoi ?
Quels sont vos souvenirs, bons ou mauvais, de la session de préparation ?
Je n'ai pas de mauvais souvenir. Ah si, peut-être. La première nuit de la formation le chauffage était réglé sur « clim ». En Février, ça fait très froid! ;-))
En revanche, j'ai beaucoup de bons souvenirs. En premier lieu, la rencontre de gens vraiment intéressants. Que ce soit les volontaires, les anciens volontaires, les pères missionnaires, les pères asiatiques qui sont hébergés aux MEP, rue du bac, ce sont tous des gens qui ont des choses à dire, qui ont de la consistance. Pas des mous.
Ensuite, je dirais la dimension spirituelle que les MEP donnent à leur semaine de formation. Une sorte de retraite. Les conférences en elles-mêmes sont généralement très riches aussi. Enfin, last but not least, le plateau de fromages est remarquable!!
Depuis quand êtes-vous parti(e) en coopération ?
Depuis début juillet 2008
Quelles sont vos activités dans le cadre de cette mission ?
Je travaille en trio avec un autre volontaire et un Indonésien pour le foyer « Saint Tarsisius » de Tanjung Pinang (juste au sud de Singapour), un foyer fondé par le père Henri Jourdain, MEP, et qui accueille une petite cinquantaine d'ados, des garçons. Je m'occupe de toutes les questions d'argent, de gestion, et je suis éducateur et animateur: à moi de faire vivre le foyer, en tentant de faire grandir droitement les jeunes qui me sont confiés.
Concrètement, cela signifie que je dois faire en sorte qu'ils se lèvent et soient prêts le matin pour la messe de 5h30 (!), qu'ils ne sèchent pas l'école, qu'ils fassent leurs devoirs, qu'ils s'épanouissent dans des activités ludiques le week-end (sorties à la mer, à la piscine, projection de films de qualité, tournois sportifs...), qu'ils ne soient pas trop malades... Pas le temps de s'ennuyer, d'autant plus qu'ils sont, de tout point de vue, tous très différents les uns des autres. Il faut aussi visiter les familles durant les vacances pour qu'elles gardent bien un lien avec le foyer et ne soient pas trop dépassées par leurs enfants. Souvent des rencontres très riches!
Quels est votre bilan à ce stade de l’expérience ?
J'ai l'impression de gérer la Sécu: Je n'ai pas encore réussi à équilibrer les comptes... Mais je garde espoir ;-)
Il est difficile de faire un bilan qui ait du sens à mi-parcours, après six mois. Surtout dans l'éducatif: 99% de ce que je sème, je ne le moissonnerai pas moi-même. Mais je peux quand même dire que je suis heureux, ce qui n'est pas négligeable, et que j'ai le sentiment que le foyer marche malgré tout correctement. Le plus dur, et c'est sur ça que j'ai l'impression de bloquer, c'est d'arriver à démontrer à mes jeunes quelles sont les vraies valeurs, les rochers sûrs sur lesquels construire sa vie pour qu'elle ait du sens. La jeunesse Indonésienne est comme hypnotisée par l'occident. Ou plutôt par l'idée qu'elle s'en fait. Et ils n'en prennent que les valeurs les plus bas de gamme. C'est assez consternant.
Au terme de votre période de volontariat, comment envisagez-vous le retour ?
Encore un gadget
jeudi 9 avril 2009
Les Indonésiens renouvellent leur parlement
Le Parti démocrate du président indonésien,Susilo Bambang Yudhoyono, devrait remporter le plus grand nombre de sièges. Selon un récent sondage, il devrait obtenir aux alentours de 29 % des voix, contre 7,5 % en 2004. Cela ouvrirait la voie à une candidature de l'ancien général Yudhoyono à un second mandat de cinq ans lors de la présidentielle du 8 juillet. "Nous espérons que le processus électoral dans son ensemble, des législatives à la présidentielle, se déroule dans la sécurité, l'ordre et le calme et qu'il soit honnête, équitable et démocratique", a déclaré le président après avoir voté à Bogor, au sud de Djakarta.
Pour la troisième plus grande démocratie au monde (après l'Inde et les Etats-Unis), ce scrutin législatif prend des allures de cauchemar logistique. Les électeurs doivent choisir parmi des milliers de candidats aux Parlements national et régionaux. Les bulletins de vote, qui répertorient 38 partis politiques, ont la taille d'un journal. Mais malgré les problèmes de logistique, la campagne électorale s'est déroulée globalement dans le calme – hormis le cas de la Papouasie.
Les formations qui obtiendront moins de 2,5 % des voix n'auront pas droit à siéger au Parlement. Les bureaux de vote ont fermé à la mi-journée (7 heures, heure française). Yudhoyono est le premier chef de l'Etat à avoir été élu au suffrage universel direct et le premier à aller au bout d'un mandat de cinq ans, depuis que l'autocrate Suharto a été contraint à la démission à la suite des émeutes de 1998.