jeudi 30 octobre 2008

Photo officielle 2008-2009

Voici la photo officielle 2008-2009 du foyer, prise ce matin, à la sortie de la messe, devant le foyer. On est beau, hein? (Cliquer sur la photo pour l'agrandir) Et là, c'était pour s'amuser...

Le martifouette

Parfois Très souvent les enfants n'obéissent pas, surtout quand il s'agit de se lever le matin, de faire ses devoirs ou de se coucher le soir... On gaspille un temps fou à essayer de les secouer. Mais heureusement, j'ai trouvé la solution à cette situation:

Le martifouette

Le seul problème c'est que ce produit n'est pas exporté. lol.

lundi 27 octobre 2008

Nouvelle sortie à Tricora.

Hier, on est retourné à la belle plage de Tricora. Je vous passe les photos de la plage, qui sont du même genre que celles de la dernière fois. Voici plutôt le pique-nique. Bon appétit.

Nico et Dius

















Elen et Stepen


















Dismas et Stepanus

vendredi 24 octobre 2008

Indonésie: des terroristes projetaient de faire sauter un dépôt pétrolier à Jakarta

JAKARTA (AFP) — Une cellule de terroristes islamistes présumés, interpellés mardi à Jakarta et ses environs, projetait de faire sauter le principal dépôt pétrolier de la capitale indonésienne, a annoncé mercredi la police indonésienne.

"Leur cible était le dépôt de Pertamina (la société nationale d'hydrocarbures) à Plumpang dans le nord de Jakarta. La situation aurait été très dangereuse si la police n'avait pas réussi à découvrir les explosifs", a déclaré un porte-parole de la police, Sulistyo Ishak.

Il a précisé que cinq suspects avaient été interpellés mardi à Jakarta et la ville voisine de Bogor et que des armes et des explosifs avaient été saisis.

Selon les premières informations policières, ces hommes sont suspectés d'"avoir été les étudiants" d'Azahari Husin, un expert en explosifs malaisien tué le 10 novembre 2005 lors d'un raid policier sur l'île de Java.

Azahari Husin était lié à la Jemaah Islamiyah (JI), premier réseau islamiste d'Asie du Sud-Est, et était considéré comme un proche de l'homme le plus recherché d'Indonésie, Noordin Mohammed Top, soupçonné d'avoir organisé les attentats ayant fait 202 morts à Bali en octobre 2002. Ce dernier, dont la tête est mise à prix à un milliard de roupies (environ 100.000 dollars), se cacherait en Indonésie, selon la police.

M. Ishak a fait état de preuves, établies par la police anti-terroriste, que plusieurs groupuscules terroristes islamistes en Indonésie avaient "décidé de se rapprocher".

Il s'agit notamment des branches indonésienne et singapourienne de la JI, et des mouvements indonésiens se faisant appelés Jundulah, Kompak ou Fakta, selon le porte-parole.

Des suspects ont été interpellés dans un quartier pauvre du nord de Jakarta, où les policiers ont découvert des armes et des explosifs en perquisitionnant une maison louée par un homme ayant été en contact avec une branche militante de la JI.

Depuis 2006, aucun attentat majeur n'a frappé l'Indonésie, où la JI, qui veut imposer par la force un califat sur une partie de l'Asie du Sud-Est, a subi des coups sévères avec l'arrestation de centaines d'activistes.

La tension pourrait cependant monter avec l'exécution, attendue prochainement, des trois militants islamistes condamnés à mort en 2003 pour avoir participé aux attentats de Bali.

Une espèce de cacatoès menacée d'extinction "redécouverte" en Indonésie

JAKARTA (AFP) — Une espèce de cacatoès que certains scientifiques craignaient disparue a été "redécouverte" sur une île reculée de l'Indonésie, ont annoncé jeudi des chercheurs.

Dix cacatoès à huppe jaune d'Abott (quatre couples et deux jeunes) ont été récemment aperçus dans l'archipel de Masalembu, au large de l'île de Java, a indiqué Dudi Nandika, de l'organisme de Conservation Indonésienne des cacatoès.

Cet oiseau, reconnaissable à sa longue huppe, fait partie des cinq espèces de cacatoès "en très grave danger d'extinction" de la Convention pour le commerce international des espèces en danger.

La population locale de cacatoès d'Abott a été mise en danger par le trafic d'animaux capturés, par la chasse et par la réduction de son habitat, a expliqué M. Nandika.

Les cacatoès, qui font partie de la même famille que les perroquets, peuvent encore vivre à l'état sauvage en Indonésie, en Papouasie Nouvelle-Guinée et en Australie.

Mon chez moi

Voici quelques photos & vidéos de ce qui fait mon "chez moi".

Ma chambre.

Assez spacieuse elle est riche d'une bibliothèque francophone de bonne qualité. Quelques autres livres en anglais et en indonésien. Alimentée par les apport des volontaires successifs et les dons (ou prêts sans retour) du père Henri. J'ai aussi un grand bureau, un lit sous moustiquaire, une armoire à vêtements toute pétée.

Mon bureau.


Il sert de:
- Bureau des pleurs
- Bureau des réclamations
- Infirmerie
- Salle de cinéma
- Warnet
- Banque
- Service contentieux (qui travaille en étroite collaboration avec le bureau des réclamations)
- Bibliothèque
- Chambre d'amis
- Wartel
- Bureau de change
- Service des contraventions (qui travaille en lien étroit avec le bureau des réclamations, le bureau des pleurs, et le service contentieux)
- Salon
- Salle des profs
- Service comptabilité
- ...


Ma salle de bain.
Fraichement repeinte, elle est maintenant confortable. Notez la magnifique casserole en plastique rose qui sert à puiser l'eau (de pluie) dans le bac de droite pour s'asperger. Selon les jours, l'eau peut passer d'une limpide clarté à un sombre marron. Vous noterez l'absence de PQ sur la photo. Les indonésiens s'en dispensent et utilisent à la place la casserole en plastique pour se rincer ce qui est nécessaire. Mais mon inculturation en la matière est limitée. J'utilise un trop occidental papier.














Mon balcon.
Fort agréable il sert de salon avec un très confortable hamac. Il est utilisé aussi comme cuisine d'appoint. C'est un endroit de tranquillité puisque les jeunes n'y ont pas accès. Au premier plan, "l'évier".



















Voilà pour mes appartements personnels. Plus tard je vous montrerai le reste du foyer. Ça vaut le coup!

vendredi 17 octobre 2008

C'est l'insecte le plus long du monde

lefigaro.fr (avec AP)
L'insecte s'appelle «phobaeticus chani», «super-canne de Chan», en l'honneur de son découvreur. (AP)
L'insecte s'appelle «phobaeticus chani», «super-canne de Chan», en l'honneur de son découvreur. (AP)

Ce phasme, découvert par un villageois sur l'île indonésienne de Bornéo, fait presque la taille d'un bras humain.

Il a presque la taille d'un bras humain, c'est un phasme de l'île indonésienne de Bornéo, et probablement le plus long insecte du monde vivant à ce jour, à en croire des scientifiques britanniques.

Le spécimen a été découvert par un villageois et confié à un entomologue amateur local malaisien, Datuk Chan Chew Lun, en 1989, a indiqué Philip Bragg, qui a formellement identifié l'insecte et publié sa découverte dans la revue «Zootaxa». L'insecte s'appelle «phobaeticus chani», «super-canne de Chan», en l'honneur de son découvreur.

Cet insecte est exposé au Muséum d'histoire naturelle de Londres depuis jeudi.

Ressemblant davantage à une pousse de bambou que ses cousins plus petits, l'insecte d'un vert terne mesure 56,7 cm, avec des pattes en forme de brindilles. La longueur du corps seul, 35,7 cm, bat le record précédent, détenu par un autre phasme de Bornéo, le «phobaeticus kirbyi» de près de 3 cm.

Ces insectes possèdent un des systèmes de camouflage les plus ingénieux du genre animal, ils se font passer pour des branches ou des feuilles et évitent ainsi d'attirer l'attention.

lundi 13 octobre 2008

Piscine

Pour féliciter ceux qui ont réussi leur demi-trimestre, on les a invités hier à passer quelques heures à la piscine. La piscine, c'est pas vraiment comme en France. Certes, le concept reste le même: un vaste bac bleu avec de l'eau dedans, et des gens qui rentrent dans l'eau pour jouer et se rafraîchir. Mais le reste est assez différent. La plupart des gens se baignent tout habillés, avec short et marcel. Restent quelques femmes voilées sur le bord, regardant d'un œil (envieux?) leur famille s'amuser, et somnolant de l'autre. Ensuite, la majorité des indonésiens ne savent pas nager. Il restent donc sur le bord, ce qui est bien, puisqu'il reste beaucoup de place pour nager, quand on sait. On peut crâner en nageant la brasse.

Remise des bulletins.

Samedi avait lieu la remise des bulletins de demi-trimestre. La remise ne se fait pas comme en France. C'est une journée complète durant laquelle les cours sont tous annulés. Les enfants doivent venir avec leurs parents, ou un représentant de ceux-ci - en l'occurrence moi - , et, si le paiement de l'école est à jour, le professeur principal remet le bulletin et le commente au parent et à l'élève assis en face de lui. L'inconvénient c'est qu'on fait pas mal la queue avant de passer (surtout, quand, comme moi, on a sept enfants au lycée à aller checker). Mais ça me semble assez pédagogique d'avoir ensemble le prof, le parent et l'élève. Ça évite pas mal de pipo et de malentendus. Et puis, c'est assez formel, ça donne un peu d'importance à la chose.
Avec les bulletins, il y avait bien entendu les notes. Première fois que j'ai pu voire précisément le niveau des élèves. Et là, surprise, j'ai pu vérifier à grande échelle (48 cobayes, tout de même) une loi de la nature apprise grâce à papa mais que je n'ai jamais voulu croire: il y a une corrélation entre la quantité et la qualité du travail individuel (concentration, application, persévérance...) d'une part, et d'autre part le niveau des notes!! Si, ce n'est pas un mythe! Prenez-en note, jeunes lecteurs.* Le niveau des jeunes du foyer est très hétérogène. Si certains s'en sortent très honorablement, un gros groupe a des résultats assez inquiétants. Comment leur faire comprendre qu'il faut qu'ils travaillent un minimum pour réussir?

Un gros point d'interrogation aussi: tous, même ceux qui ont globalement des bons résultats, sont nuls en anglais. Qu'ils soient nuls en tout, soit, mais en anglais, je ne comprend pas: ils ont la chance d'avoir chez eux deux des très rares occidentaux de la province, qui leurs donnent des cours d'anglais supplémentaires; bref, ils vivent dans un milieu ou l'anglais est tout de même bien plus présent qu'ailleurs (ce qui n'est vraiment pas très difficile), et ils sont nuls. Dommage.



*Je vois déjà des parents imprimer ce message et le lire à haute voix lors du dîner familial, qui, pourtant si bien entamé, va finir dans les larmes et les claquements de porte. ;-)

Visite (pastorale) du Père Georges.

Le père Georges Colomb est vicaire général des MEP. Lors de sa tournée de pays d'Asie (cinq en trois semaines), et entre deux visites à Hong-Kong et en Corée, il est venu passer 24 heures au foyer pour rendre visite à Laurent et moi-même. Une immersion totale: il a voulu dormir chez nous et non au presbytère, pourtant bien plus confortable, manger à notre table, participer à nos prières. C'est sympa!

Une bonne façon pour lui de voire comment nous vivons, nous nous débrouillions avec notre mission, et une bonne occasion pour apporter des chocolats!

jeudi 9 octobre 2008

Déjà trois mois

Il y a deux mois je publiai un message dans lequel je montrai ma surprise quant à la vitesse du temps écoulé; le premier mois avait duré comme trois jours. Et ce premier mois, c'était hier!

Afin de m'aider à tirer le maximum de l'expérience vécue, les MEP me demandent de leur envoyer régulièrement un rapport sur le déroulement de ma mission. Celui-ci est susceptible d'être publié et est donc plutôt sous la forme d'un article. Je viens de le rédiger, alors je vous en fait part:

Déjà trois mois que je suis arrivé en Indonésie pour mener à bien une mission confiée par les MEP: Faire la comptabilité d'un foyer pour garçons, et être éducateur et animateur auprès de ces derniers. Trois mois, c'est l'échéance proposée pour donner une première analyse de ce que l'on vit. Trois mois, c'est long, un quart de la mission – déjà!!! -, mais en même temps c'est très court; j'ai l'impression d'être parti hier. Probablement, la rentrée scolaire en France va-t-elle me faire un peu prendre conscience de la distance qui s'est créée.

Mais en trois mois, j'ai déjà eu le temps de vivre beaucoup de belles expériences: formation linguistique à Jogja, mariage javanais, retraite MEP, rentrée scolaire au foyer, visite d'un bidon-ville, nombreuses et belles rencontres, premières amitiés nouées, découverte d'un pays et d'une culture qui m'étaient totalement étrangers.


Au bout de trois mois, j'ai pris conscience que la mission que l'on m'a confiée n'est pas aisée.

La barrière de la langue, d'abord.

Si la formation de trois semaines me donne un bagage suffisant pour me débrouiller dans les conversations courantes, cela ne va pas beaucoup plus loin. C'est assez frustrant de sentir la possibilité d'un bel échange s'envoler à cause d'un vocabulaire inconnu. Mais c'est motivant, aussi, pour travailler. Arriverais-je à quelque chose de consistant avant de rentrer en France?

La distance culturelle, ensuite.

Si j'ai déjà voyagé et suis un peu conscient que la planète entière ne mange pas de Camembert tous les jours (les pauvres!), je commence à réaliser concrètement que des différences culturelles que l'on estime modestes quand l'on reste quelques semaines dans un pays peuvent devenir nettement plus pénibles sur une longue période: moiteur du climat, beuglement des muezzins dès 4h15 le matin, nourriture, confort... chacun de ces éléments de la vie quotidienne devient un effort. Mais si c'est inconfortable, c'est aussi bon, car cela permet de décentrer le regard de son nombril pour prendre du recul et savoir finalement ce qui reste d'essentiel.

La mission enfin.

C'est peut être le plus difficile. Non pas que le foyer dont je m'occupe soit fréquenté par des voyous et de futurs mafieux. Au contraire, et contrairement au tableau que l'on m'a fait, je trouve les 48 jeunes pensionnaires plutôt attachants. Enfin, pour le moment. Mais ce qui est difficile, c'est que ma mission est de les élever droitement et chrétiennement. Et ça, ça me semble être une mission impossible. Je peux peut-être tenter de leur faire prendre un peu conscience que Dieu les aime, et que l'aimer en retour rend profondément heureux. Je peux aussi leur dire que c'est important de travailler à l'école, que c'est mal de voler ou de mentir... Mais en un an, je ne pourrai probablement pas aller beaucoup plus loin...


Mais une mission facile, ce ne serai plus une mission, ce serait des vacances. Les difficultés rencontrées – qu'il faut aussi relativiser; il y a des coins bien plus difficiles - sont un bon moyen de me secouer, de voire de quoi je suis capable et de mieux me connaître. Et ça, c'est très positif!

Par ailleurs, les joies de cette mission sont nombreuses. Elles aident très largement à surmonter les difficultés, et même bien plus encore.

Joie des enfants tout d'abord.

Celles de leurs rires, de leurs cris, de leurs jeux, des blagues. Et s'ils ne sont pas parfait, je trouve ces jeunes, globalement, plutôt plus responsables et autonomes que ceux du même âge en France. Ils ont bien meilleur esprit, obéissent plus facilement, et, s'ils ne travaillent pas toujours beaucoup, ils sont tout de même plutôt moins paresseux que les collégiens français (bon, c'est vrai, c'est pas très difficile).

Joies des rencontres.

C'est touchant de rencontrer des gens qui se donnent réellement du mal pour bien recevoir, et c'est beau de voire qu'ils sont touchés par nos gestes de d'amitié. De belles rencontres, souvent très simples mais profondes avec des personnes que rien ne m'aurait permis de rencontrer en dehors de cette mission. L'autre fois, je suis allé dans un bidonville dans lequel vivent essentiellement des chrétiens. J'ai été touché que ces gens, qui n'ont pourtant rien, me reçoivent, moi, le blanc, l'occidental, le riche, comme un frère, c'est-à-dire d'une façon simple mais très digne, sans complexe, mais avec un réel amour. Ça se sentait: ils voyaient d'abord en moi un frère, plutôt qu'un riche blanc. Grâce à eux, en quelques minutes de conversation, mon regard à changé: je ne les ai plus vu d'abord comme des pauvres pour lesquels il faut avoir pitié (ce qu'il faut pourtant aussi probablement), mais comme des frères à aimer. C'est bouleversant de réussir à convertir son regard.

Joie du Christ et de l'Église.

Soyons honnête, ce n'est pas en Indonésie que je serai touché par le témoignage d'une Église martyre, ou par l'exemple de chrétiens édifiants. Mais tout de même, des rencontres avec tel séminariste à Jogja, telle religieuse de Batam ou cette belle semaine de retraite dans le cadre enchanteur d'un monastère de Trappistines sont des expériences qui restent dans un coin du coeur comme un sourire du Seigneur.

Joies de l'Indonésie.

L'Indonésie est un pays magnifique, et les indonésiens des gens charmants. Certes, c'est un des pays les plus corrompus du monde et -d'après le Père Henri – ce sont des gros hypocrites et des menteurs. Néanmoins, ils sont attachants par leur simplicité, leurs sourires, leurs archaïsmes.

Joie de rencontrer d'autres volontaires et des missionnaires.

C'est une joie à laquelle je ne m'attendais pas, ou, en tout cas, pas tant que cela. Les volontaires sont vraiment des gens bien. (Hein, j'ai raison, non?) C'est vivifiant de les rencontrer, de les écouter parler de leurs missions, de leurs joies et de leur difficultés. On y descelle souvent dans leur vie une petite trace de l'Amour de Dieu, c'est beau!

Et que dire des missionnaires si ce n'est qu'ils sont vraiment vecteurs de la bonne nouvelle?



Cédric de la Serre, volontaire MEP à Tanjung Pinang (Indonésie)

Blog: chroniqueindonesienne.blogspot.com

lundi 6 octobre 2008

Nouvelle rubrique

Je viens de mettre en ligne l'album de photos de mes vacances à Krui, dans la colonne de droite, en bas. Bon voyage.

Bonne crise!!

De (très) loin, il semble que ce soit la crise en France. Alors, bonne crise à tous!

dimanche 5 octobre 2008

Les comptes

Je viens à l'instant de cloturer les comptes du mois de septembre. Je vous les présentent en Roupies indonésiennes ( 1€ ~ 14 000 Rp).
Ces comptes ne représentent que les recettes et dépenses courantes. Tout ce qui n'est pas parfaitement courant n'est pas financé de façon pérenne...
On a donc:
Recettes: 12 590 000 Rp,
Dépenses à 13 109 150 Rp,
Ce qui fait un résultat de -519 150 Rp.
Plus précisément, les recettes sont presque exclusivement couvertes par les frais mensuels que versent les enfants (entre 180 000 et 350 000 Rp selon les cas, ce qui n'est pas négligeable). S'ajoutent quelques dons en nature, en particulier des nouilles, par des paroissiennes.
Les dépenses se divisent de la façon suivante:
- Nourriture: 3 850 000 Rp (29%)
- Fluides (gaz, électricité...): 3 880 000 Rp (30%)
- Salaires: 4 000 000 Rp (31%)
- Abonnements: 744 150 Rp (6%)
- Divers: 635 000 Rp (5%)

Les 4 millions de Rp de salaires représentent deux salaires et demi. Ça fait pas grand chose par personne. Les indemnités des volontaires sont versées directement par les mep et n'entrent donc pas dans le budget du foyer.
Le déficit s'explique par plusieurs facteurs:
- Le rétablissement du fruit hebdomadaire
- La hausse sensible du prix du gaz
- L'interdiction faite aux enfants de posséder un portable, et l'utilisation en contrepartie du téléphone du foyer.

samedi 4 octobre 2008

Encore les vacances...

Je suis rentré hier de vacances, mais le foyer est encore assez vide: le gros des enfants rentrent Dimanche après-midi. En fait, seuls sont restés ceux qui habitent trop loin (à 25h de bateau, par exemple), et n'ont pas les moyens de se payer un billet de retour. Ils ne sont donc que trois. Ce petit effectif permet de faire des choses plus sympa: de la bouffe française, par exemple. Donc ce midi, on a fait des crêpes. Presque un plat de luxe: le lait et la farine, importés d'Australie, coutent plus cher qu'en France. Un franc succès. Les deux plus âgés connaissaient déjà, mais pour Ellen, ce fut une grande découverte. Et ce soir, je leur ai donné du jambon et du nougat et de la vache qui rit que l'on m'avait donné à Singapour. Quand je leur ai donné la traduction littérale en indonésien de "vache qui rit", ça les a bien fait rire...
Sur la photo, vous voyez Hendrikus qui se débrouille comme un chef.

vendredi 3 octobre 2008

Magnifique Indonésie

Je rentre à l'instant de quelques jours de vacances au Lampung avec quelques amis volontaires. Je suis parti Samedi aux aurores de Bintan avec le vol pour Jakarta, puis correspondance pour Tanjung Karang.
Je ne vais pas refaire tout l'emploi du temps de ces derniers jours. Sachez juste que le but du voyage était de s'en mettre plein la vue de belles plages et paysages grandioses. Pour ça, on a loué des motos et on a pas mal roulé sur les routes côtières à partir de notre port d'attache, la ville de Krui. (Si, c'est sur les cartes!).
Notre hôtel. Très sympa Losmen au prix exorbitant de 3,5€/nuit par personne. Seul inconvénient, il était loin de la mer, au moins trente metres (et encore, à marée haute). La, c'est une vue depuis la chambre.




























Quelques vues de superbes paysages. C'est vraiment grandiose de traverser tout cela en moto. Un grand bol de beau. Sur la route me revenait sans cesse en tête le Cantique de la Création et quelques uns des premiers versets de la genèse. (Gn 1; 10...).




















































Une plage. Magnifique, avec ses cocotiers et son sable blanc. Deux défauts, tout de même, l'eau, glaciale, 25°, et la sur fréquentation: il y avait quelqu'un à 500 mètres de nous. Lol.






























Voilà. C'est bien; c'est beau. Mais l'inconvénient, c'est qu'on s'en lasse très vite. Lol. (Ça c'est un private joke pour Myo).

Selamat Idul Fitri, semua! (Joyeuses fêtes d'Idul Fitri à tous)

Ça ne vous a probablement pas échappé, depuis Mercredi on fête Idul Fitri. Idul Fitri, c'est la fin du Ramadan. C'est très fêté en Indonésie, plus même que l'Aïd, contrairement, je crois, aux maghrébins. Durant cette fête, les Indonésiens ont l'habitude de se retrouver en famille, et de visiter leurs voisins et amis pour les saluer et manger avec eux quelques gâteaux.
Comme eux, donc, j'en profite pour vous saluer tous!