vendredi 22 mai 2009

Des imams critiquent Facebook (AFP)

Des responsables religieux musulmans indonésiens ont appelé aujourd'hui les internautes à utiliser avec circonspection les sites de socialisation comme Facebook, susceptibles de favoriser les commérages et l'obscénité.
Réunis jeudi et vendredi dans une école coranique de l'île de Java, quelque centaines de religieux ont débattu de l'explosion d'internet et de ses conséquences religieuses, morales et éducatives, dans le plus grand musulman du monde.

Au terme de leur réunion, ils ont publié un "avis" mitigé, reconnaissant que les sites comme Facebook ou Friendster permettaient de réduire les frontières et de favoriser les contacts. Mais le fait qu'ils "favorisent les commérages et la critique des autres est contraire à la loi de l'islam", précise le texte.

"Nous interdisons l'utilisation de Facebook et des autres sites de sociabilisation s'ils ne favorisent pas l'enseignement de l'islam", a précisé le porte-parole de la réunion, Abdul Muid Shohib, à la presse.

Facebook connait un sucès considérable en Indonésie, le quatrième pays le plus peuplé au monde avec 234 millions d'habitants, où l'utilisation d'internet reste encore limitée. Il se place au premier rang des sites les plus visités, devant les moteurs de recherche Google et Yahoo, selon Alexa.com, qui évalue le trafic internet.

Plus haute autorité musulmane du pays, le Conseil des Oulémas "n'a jamais interdit l'internet tant qu'il favorise l'enseignement et la recherche d'informations positives. Mais nous le bannissons s'il mène à l'obscénité ou à l'acte sexuel avant le mariage", a précisé Abdussomad Buchori, son responsable régional pour l'est de Java.
L'imam a précisé que, si aucun progrès n'était constaté à l'avenir, le Conseil pourrait saisir le gouvernement afin qu'il prenne des mesures pour restreindre l'accès aux sites critiqués.

Fondé en 2004 dans une chambre d'étudiant de l'université Harvard, Facebook est aujourd'hui disponible dans une quarantaine de langues dans le monde.

jeudi 21 mai 2009

Le crash d'un avion militaire fait 98 morts en Indonésie



VIDEO - L'avion transportait des soldats et leurs familles lorsqu'il s'est écrasé dans une rizière. Seule une quinzaine de passagers a survécu, tandis que deux villageois ont été tués par la chute de l'avion.


Au moins 98 personnes ont été tuées mercredi en Indonésie dans le crash d'un avion de transport de troupes. Selon un bilan encore provisoire, seuls quinze passagers ont survécu au crash du Hercules C-130, qui s'est écrasé dans une rizière de l'est de l'île de Java avant de prendre feu. Par ailleurs, deux des 98 morts sont des villageois tués par la chute de l'avion.

Parti de Jakarta, l'appareil de l'armée de l'air transportait 11 membres d'équipage et une centaine de passagers, des soldats et des membres de leurs familles, dont 14 enfants, à destination de la province de Papouasie, à l'extrême-est de l'archipel indonésien. Il s'est écrasé vers 06h30 (00h30 à Paris) alors qu'il était en phase d'atterrissage, pour une escale sur une base militaire.

Avant le choc, l'avion a «heurté plusieurs maisons puis a rebondi sur le sol», a raconté un témoin, tandis que d'autres ont assuré avoir entendu un bruit d'explosion lorsqu'il était encore en vol. Ses débris ont été disséminés sur plusieurs dizaines de mètres au milieu de rizières et de champs. Une roue de l'avion s'est même encastrée dans le mur d'une maison.

Construits par le groupe américain Lockheed, les Hercules C-130 sont des avions d'une capacité de 120 sièges très utilisés dans le monde pour le transport de troupes et de matériel. Mardi matin, le ministre de la Défense indonésien a reconnu que le budget de maintenance des armées était insuffisant pour maintenir en bon état la flotte d'avions : «Idéalement, il devrait atteindre 20 à 25% du budget militaire total mais il n'est actuellement que de 10%».

L'Indonésie est extrêmement dépendante des liaisons aériennes pour relier ses quelque 6.000 îles habitées, dont certaines sont couvertes de montagnes et de forêts. En raison du nombre élevé d'accidents, l'Union européenne avait placé en juillet 2007 sur sa «liste noire» l'ensemble des 51 compagnies aériennes indonésiennes, leur interdisant de poser leurs avions dans les 27 pays de l'UE.

dimanche 17 mai 2009

Ma mission, c'est aussi...

... Être architecte d'intérieur, entrepreneur et chef de chantier!
Grâce à vos dons, j'ai entrepris de rénover (un peu) la cuisine qui en avait vraiment besoin, à mon avis*. Pour faire simple, mon objectif est double: éviter que quand il pleut dehors il pleuve autant dedans, et faire en sorte de ne plus avoir d'éclats de peinture écaillée qui tombent dans les marmites... Accessoirement, si on pouvait se débrouiller pour que ce ne soit plus les éclaboussures d'huile qui tapissent les murs, ce serait cool!
Pour ça, je fais refaire le toit (en tôle) complètement, ainsi que le faux plafond qui s'écroulait (et par la même occasion, on fera réparer l'électricité pour que la cuisine soit de nouveau dignement éclairée). Je fais carreler en blanc les plans de travail et les murs jusqu'à 1m60 environ (on met une petite frise pour faire joli), et on repeint tout le reste avec de la peinture propre, de la meilleur qualité possible pour pouvoir être lessivée. 



*Tonu, notre cuisto n'est malheureusement pas plus contant que ça: il trouvait sa cuisine très bien, et le temps des travaux il est dérangé dans son travail. Comme beaucoup d'Indonésiens, il est incapable de se projeter dans l'avenir et de se dire qu'il travaillera dans de meilleures conditions...

samedi 16 mai 2009

Visite de Singapouriens

Aujourd'hui sont venus des singapouriens. Une cinquantaine de personnes de la paroisse Notre-Dame-Etoile-des-mers (ou un truc dans le genre). On avait bien préparé la visite, astiqué le foyer du sol au plafond, préparé un repas avec de la viande et des fruits, et même fait un spectacle durant le repas. 
Bon travail: S$ 2000 dans la poche, des sacs de riz et des nouilles!

Dès que j'ai cinq minutes je mets l'album en ligne. 

vendredi 15 mai 2009

S'occuper pendant les vacances

Cette semaine, une partie des enfants du foyer était en vacances. Une partie seulement; c'est pas très pratique pour s'occuper d'eux, organiser des activités en même temps que surveiller l'étude. Mais la plupart de ceux qui ont eu des congés sont rentrés chez eux. Ceux qui n'avaient pas d'argent, ou qui habitent trop loin sont restés; Ils glandaient un peu trop à mon goût. 

Alors j'ai organisé un truc: jardinage pour tous, avec des gâteaux et des jus de fruits quand tout est bien propre. Résultat: le foyer n'a jamais été aussi nettoyé: (presque) plus un papier par terre ce soir. Ceux qui connaissent les Indonésiens noteront que j'ai réalisé un véritable exploit, à inscrire dans les annales. S'ils sont réalistes, ils me diront aussi que dès demain ce soir il y en aura à nouveau des tonnes... Mais ne soyez pas trop réalistes, s'il vous plaît, laissez-moi rêver!  


jeudi 14 mai 2009

Big Brother is (still) watching you!

Comme je l'ai expliqué ici, j'ai installé un système digne de Big Brother pour mieux connaître les flux de visiteurs sur ce blog. Vous voulez quelques infos?
Tout d'abord, je suis surpris par le volume de connexions. J'imaginais que l'on devait en avoir une cinquantaine par mois. Ces trente derniers jours, le site a eu 592 visiteurs, dont 365 différents (même ordinateur, même navigateur). C'est beaucoup plus. Mais je pense qu'une grande partie des visiteurs sont arrivés malgré eux et "à l'insu de leur plein gré", puisque la durée moyenne de visite est de 23 secondes. 
Géographiquement, c'est très varié: si 73, 8% viennent de France ( dont 58,52% d'île de France, 0,85% de Nantes, 0,68% e Nice ou de Rouen, 0,34% de Lille, de Lyon, d'Amiens et de Metz), 8,2% viennent d'Iran, 3% du Canada (Laval, Montréal, Brampton et Burnaby), 2,4% de Suisse... de façon anecdotique, il y a aussi eu des visiteurs de Colorado Springs, Mountain View et Aiken (E.-U.), Abidjan (Sénégal), Quezon City (Philippines), Bunjumbura (Burundi).... Sur la carte du monde qui me montre l'origine des visiteurs, il y a des points un peu partout.
J'ai plein d'autres infos comme ça, mais Big Brother me somme de ne pas les divulguer, parce qu'on quitterait la Novlangue...

mardi 12 mai 2009

Copier-coller n'est pas tricher!

Ci-dessous, un article que je viens d'écrire pour la revue des MEP. Ceux qui ont reçu un courrier à Noël s'apercevront qu'une large partie de cet article n'est qu'une reprise de la lettre que j'avais alors envoyée...

Les enfants du foyer Saint Tarsisius.

Le foyer Saint Tarsisius a été fondé il y a 25 ans par le père Henri Jourdain, MEP. A l'origine, il accueillait surtout les adolescents des innombrables petites îles qui composent la paroisse de Tanjung Pinang et sur lesquelles il n'y avait pas d'école: Le collège le plus proche pouvait se trouver à plusieurs heures et parfois même plus d'une journée de bateau: impossible alors d'être scolarisé s'il n'existe pas une structure pour vous héberger. Aujourd'hui, de plus en plus d'îles ont leur école, ce besoin de structure d'accueil à Tanjung Pinang devient donc moins important. Mais un nouveau type de jeunes arrivent: ceux de Batam, l'autre « grande » île de notre archipel. Se mêlent alors deux types de population dans le foyer:


Les jeunes originaires de Batam viennent d'une île ou tout est récent, rien n'a de racines. Il y a vingt-cinq ans l'île comptait environ trente mille habitants. Aujourd'hui certains parlent d'un million. Les personnes qui se sont installées là sont donc toutes, d'une façon ou d'une autre, des déracinées. Et le « développement » économique a été vu par nombre de malheureux comme un eldorado. Si certains s'en sortent bien et deviennent la classe moyenne naissante de l'Indonésie, beaucoup sombrent dans la misère, et les cortèges de malheurs qui vont avec: mal-logement, drogue, prostitution, violence extrême... Vous imaginez l'état d'esprit des enfants qui sortent de ça et que l'on voit arriver au foyer. Les enfants issus de la nouvelle classe moyenne – souvent des fils de commerçants - ne sont pas indemnes de ces malheurs non plus. Mais ce n'est pas cela qui les fragilise le plus: Ils baignent dans un milieu totalement imprégné des valeurs de la société de consommation. De ses valeurs les plus bas de gamme surtout. Et ils sont frustrés car s'ils ont assez d'argent pour avoir une vie de consommateur « à l'occidentale », ils restent bien trop modestes pour satisfaire toutes leurs envies (d'ailleurs quelqu'un est-il assez riche pour toutes les assouvir?). Et quand l'on fonde sa vie sur ça, forcément ça rend assez malheureux... Si par malchance on a en plus des parents pour qui l'objectif essentiel de la vie est le business dans ce qu'il a de plus primaire, sans foi ni loi - et sans temps à consacrer pour faire grandir droitement ses enfants - , on est pas mal déboussolé. Et c'est peu de chose de le dire.

Voilà pour les jeunes venant de Batam. Ce sont les plus nombreux, et c'est parmi eux que l'on trouve les plus difficiles.


Restent les garçons qui viennent des petites îles de la province. Certaines ne comptent que quelques dizaines de familles ou sont à plus d'une journée de bateau de la première ville d'importance. Ils ont le coeur simple et pur des gens vivant loin des grandes tentations actuelles. Leurs pères sont presque exclusivement des pêcheurs (sur barque souvent, au mieux motorisée...), ils vivent dans de petites cabanes en bois généralement sans électricité ni eau courante. Ils ne sont pas nécessairement pauvres pour autant, ou, au moins, pas misérables, si l'on estime la pauvreté par rapport à des besoins: ils n'ont, pour ainsi dire, pas de besoins matériels. Mais sur leur île ils n'ont pas d'avenir: le poisson se raréfie, les prix baissent. Leur seul moyen d'en avoir un est de venir étudier et de trouver un métier ailleurs que chez eux. Ils arrivent donc au foyer, émerveillés par la ville. Si l'on y prend pas gare, ils seront eux aussi happés par ses vices. Et eux sont les plus fragiles.


Ces deux types de jeunes cohabitent finalement assez bien au sein du foyer. S 'ils sont de caractères assez différents, ils se retrouvent dans une recherche commune assez maladroite de valeurs sur lesquelles ils pourront fonder leur vie: la société indonésienne dont ils sont issus se meurt à ses traditions. A la place, la « modernité » n'est en fait qu'un grand vide dans lequel s'engouffrent anarchiquement tout un tas de valeurs occidentale telles que les indonésiens les perçoivent: à l'esprit de groupe s'est substitué le corporatisme et le communautarisme, à la solidarité, la corruption et le vol, à l'harmonie le mensonge, à la quiétude, la paresse... L'Indonésie, comme de nombreux pays, est malade de la modernité.


C'est dans ce contexte que les MEP m'envoient pour être éducateur. Au delà du travail quotidien d'éducation, ma mission est de transmettre des valeurs sures à ces 45 jeunes, des rocs fiables et éprouvés sur lesquels ils pourront s'appuyer toute leur vie: c'est le Christ. Mission magnifique et passionnante, mais ô combien ardue: je ne propose pas moins à mes garçons de choisir de vivre à contre courant de ce qui leur est montré mille fois par jour comme LA voie du bonheur. Et comme ce courant qui les entraîne est fort et mon pouvoir de persuasion faible!! Alors, moi qui ne pensais que leur transmettre ces pistes, je fus un temps aussi déboussolé qu'ils le sont. Il m'a fallu à moi aussi, tout comme je leur demande, trouver la force de caractère nécessaire pour choisir vraiment l'évangile comme programme de vie. Ce n'est pas facile, c'est un combat de chaque jour, mais, le simple fait de poser ce choix est source d'une joie immense, profonde. Et c'est alors que je deviens crédible auprès de ceux qui me sont confiés: ce que je leur expliquais avec des mots, je commence moi même à le vivre. Maladroitement, certes, mais quelque chose est là, qu'ils perçoivent. Ce que je veux leur transmettre ne passe alors plus par des mots, mais paradoxalement il passe mieux: un regard suffit souvent et l'essentiel est compris. 

vendredi 8 mai 2009

Les comptes - avril

Voici, rapidement, les comptes courants du foyer pour le mois d'avril:
- Recettes: 11 145 000 Rp (928, 75 €)
- Charges: 11 808 000 Rp (984€)
- Résultat: - 663 000Rp (-55,25€)

En avril, les dépenses ont été faibles, malgré une hausse d'un tiers* des charges sociales, à cause de deux semaines de vacances durant lesquelles presque tous les enfants sont rentrés chez eux. Du coup les dépenses de nourriture, mais aussi d'électricité, de téléphone... ont été inférieures d'environ 3 000 000 Rp par rapport à un mois ordinaire. 
Les recettes aussi ont été faibles, malgré un don d'amis Singapouriens 1,5 millions de roupies, pour la simple raison que beaucoup de parents ont été en retard pour régler leur mensualité... Les indonésiens ne sont donc décidément pas rigoureux quand il s'agit d'argent!..
Par ailleurs, grâce à vos dons, j'ai entrepris de faire rénover totalement la cuisine qui était vraiment dégeu (photos ici). Ces travaux ne sont pas budgétés dans les comptes courants, mais je ne manquerai pas d'en écrire un article bientôt.

La photo représente la plus petite pièce indonésienne en circulation (si on exclue les très rares dernières de 50 Rp). Elle vaut: 0,71 centimes d'euro. C'est tellement peu que dans les magasins elle est parfois remplacée par... des bonbons! Un mentos par exemple.  



* Un tiers d'un coup, c'est énorme: de 3 à 4 millions... Cela s'explique par le fait que les augmentations annuelles se font à ce moment de l'année, que l'inflation l'année passée fut entre 15 et 20%, et que le mode de calcul des cotisations sociales semble avoir changé!

jeudi 7 mai 2009

Le missionnaire

Un film de très haute volée intellectuelle et de grande spiritualité vient de sortir. Il a pour thème la mission.
Pour voir la bande annonce, c'est ici!

La visite du couz

Erwan, un cousin a travaillé en Australie. Pour rentrer en France, il a choisi de prendre le chemin des écoliers.
 Il est donc passé 48h chez moi, le temps de lui faire découvrir quatre plages magnifiques de mon île, goûter quelques spécialités (mie goreng et nasi goreng pour les indonésiophones) et voir un peu la vie du foyer. Bons moments passés ensemble. Maintenant il est reparti et continue son périple en remontant vers le nord, la Malaisie.
 (Sur la photo, je venais de terminer mon quatrième pétard!) 

Retour de retraite

Très en retard parce que j'étais bien occupé ces derniers jours, voici en ligne l'album des photos de la retraite MEP à La Verna, dans communauté de franciscaines, au Lampung (sud de Sumatra). L'album est en bas de la colonne de droite. Pour voir les photos en grand, cliquer dessus.

vendredi 1 mai 2009

11- Vendredi

  • Scoop: on a découvert le bulletin scolaire de Jésus!

Jésus qui est interne au collège St Pierre et Paul, rentre à Nazareth avec son bulletin de fin d'année. Franchement, ce n’est pas bon. Sa maman a déjà vu ce mauvais bulletin mais elle n'a rien dit, méditant toutes ces choses dans son coeur. Mais le plus dur reste à faire, il faut le montrer à Joseph.

MATHEMATIQUES : ne sait quasiment rien, à part multiplier les pains et les poissons. Sens de l'addition même pas acquis : affirme que son père et lui ne font qu'un.

ECRITURE : N'a jamais son cahier et ses affaires: est obligé d'écrire sur le sable.

CHIMIE: Ne fait pas les expériences demandées. Dès qu'on a le dos tourné, transforme l'eau en vin pour faire rigoler ses copains.

SPORT: Au lieu d'apprendre à nager comme tout le monde, marche sur l'eau.

EXPRESSION ORALE: De grosses difficultés à parler clairement, s'exprime toujours en paraboles

ORDRE : A perdu toutes ses affaires à l'internat. Déclare sans honte qu'il n'a même pas une pierre comme oreiller.

CONDUITE : Fâcheuse tendance à fréquenter les étrangers, les pauvres.


Joseph se dit que vraiment ça ne peut pas durer, qu'il doit prendre des mesures. « Et bien, mon petit Jésus, puisque c'est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques. »