Milles excuses pour ce relatif silence, en ce moment, mais la vie du foyer, est très routinière; un peu monotone. Aucun évènement particulier à vous communiquer, d'où le faible nombre d'articles ce mois-ci.
Alors, pour meubler un peu, je vais vous parler des prénoms. Ceux de mes enfants. Comme tout le monde, ils en ont un. Où, plutôt, contrairement à tout le monde, ils en ont parfois plusieurs. Je ne parle pas des diminutifs ou des surnoms, très courants. Ainsi, celui qui est Bernardius à l'école s'appelle Dius au foyer, Alvianto devient Vian, Yohannes Jo (l'autre Yohannes se fait appeler (A)Nes et le troisième Yovan), Kristianto devient Ganto, ou même parfois To, Blasius Sius... Il paraît que plus le diminutif est court, mieux c'est.
Mais ce qui est plus marquant, c'est que certains ont carrément deux prénoms. A Noël, je suis allé chez Hendrikus. Chez lui son nom est Pon. Rien à voir. De même, Aming s'appelle Petrus à l'école, son frère Along, Maximus, et Don Bosco (si, c'est un prénom!), Rizal...
En fait, ils distinguent un prénom de baptême, d'un éventuel autre, traditionnel et non chrétien. Moi j'aurais peur de devenir schizophrène, mais eux semblent vivre ça de façon très naturelle. N'empêche que ça complique la vie: quand les parents appellent, par exemple, et qu'ils veulent parler à leur fils Yohannes, lequel faut-il aller chercher? Jo, Nes, ou Yovan? De même, la première fois que je suis allé chercher des bulletins à l'école, je cherchais la classe d'Along. Introuvable. En revanche un prof tenait absolument à ce que je prenne le bulletin d'un certain Maximus que je ne connaissais pas le moins du monde...
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