vendredi 22 mai 2009
Des imams critiquent Facebook (AFP)
jeudi 21 mai 2009
Le crash d'un avion militaire fait 98 morts en Indonésie
VIDEO - L'avion transportait des soldats et leurs familles lorsqu'il s'est écrasé dans une rizière. Seule une quinzaine de passagers a survécu, tandis que deux villageois ont été tués par la chute de l'avion.
Au moins 98 personnes ont été tuées mercredi en Indonésie dans le crash d'un avion de transport de troupes. Selon un bilan encore provisoire, seuls quinze passagers ont survécu au crash du Hercules C-130, qui s'est écrasé dans une rizière de l'est de l'île de Java avant de prendre feu. Par ailleurs, deux des 98 morts sont des villageois tués par la chute de l'avion.
Parti de Jakarta, l'appareil de l'armée de l'air transportait 11 membres d'équipage et une centaine de passagers, des soldats et des membres de leurs familles, dont 14 enfants, à destination de la province de Papouasie, à l'extrême-est de l'archipel indonésien. Il s'est écrasé vers 06h30 (00h30 à Paris) alors qu'il était en phase d'atterrissage, pour une escale sur une base militaire.
Avant le choc, l'avion a «heurté plusieurs maisons puis a rebondi sur le sol», a raconté un témoin, tandis que d'autres ont assuré avoir entendu un bruit d'explosion lorsqu'il était encore en vol. Ses débris ont été disséminés sur plusieurs dizaines de mètres au milieu de rizières et de champs. Une roue de l'avion s'est même encastrée dans le mur d'une maison.
Construits par le groupe américain Lockheed, les Hercules C-130 sont des avions d'une capacité de 120 sièges très utilisés dans le monde pour le transport de troupes et de matériel. Mardi matin, le ministre de la Défense indonésien a reconnu que le budget de maintenance des armées était insuffisant pour maintenir en bon état la flotte d'avions : «Idéalement, il devrait atteindre 20 à 25% du budget militaire total mais il n'est actuellement que de 10%».
L'Indonésie est extrêmement dépendante des liaisons aériennes pour relier ses quelque 6.000 îles habitées, dont certaines sont couvertes de montagnes et de forêts. En raison du nombre élevé d'accidents, l'Union européenne avait placé en juillet 2007 sur sa «liste noire» l'ensemble des 51 compagnies aériennes indonésiennes, leur interdisant de poser leurs avions dans les 27 pays de l'UE.
dimanche 17 mai 2009
Ma mission, c'est aussi...
samedi 16 mai 2009
Visite de Singapouriens
vendredi 15 mai 2009
S'occuper pendant les vacances
Cette semaine, une partie des enfants du foyer était en vacances. Une partie seulement; c'est pas très pratique pour s'occuper d'eux, organiser des activités en même temps que surveiller l'étude. Mais la plupart de ceux qui ont eu des congés sont rentrés chez eux. Ceux qui n'avaient pas d'argent, ou qui habitent trop loin sont restés; Ils glandaient un peu trop à mon goût.
Alors j'ai organisé un truc: jardinage pour tous, avec des gâteaux et des jus de fruits quand tout est bien propre. Résultat: le foyer n'a jamais été aussi nettoyé: (presque) plus un papier par terre ce soir. Ceux qui connaissent les Indonésiens noteront que j'ai réalisé un véritable exploit, à inscrire dans les annales. S'ils sont réalistes, ils me diront aussi que dès demain ce soir il y en aura à nouveau des tonnes... Mais ne soyez pas trop réalistes, s'il vous plaît, laissez-moi rêver!
jeudi 14 mai 2009
Big Brother is (still) watching you!
mardi 12 mai 2009
Copier-coller n'est pas tricher!
Les enfants du foyer Saint Tarsisius.
Le foyer Saint Tarsisius a été fondé il y a 25 ans par le père Henri Jourdain, MEP. A l'origine, il accueillait surtout les adolescents des innombrables petites îles qui composent la paroisse de Tanjung Pinang et sur lesquelles il n'y avait pas d'école: Le collège le plus proche pouvait se trouver à plusieurs heures et parfois même plus d'une journée de bateau: impossible alors d'être scolarisé s'il n'existe pas une structure pour vous héberger. Aujourd'hui, de plus en plus d'îles ont leur école, ce besoin de structure d'accueil à Tanjung Pinang devient donc moins important. Mais un nouveau type de jeunes arrivent: ceux de Batam, l'autre « grande » île de notre archipel. Se mêlent alors deux types de population dans le foyer:
Les jeunes originaires de Batam viennent d'une île ou tout est récent, rien n'a de racines. Il y a vingt-cinq ans l'île comptait environ trente mille habitants. Aujourd'hui certains parlent d'un million. Les personnes qui se sont installées là sont donc toutes, d'une façon ou d'une autre, des déracinées. Et le « développement » économique a été vu par nombre de malheureux comme un eldorado. Si certains s'en sortent bien et deviennent la classe moyenne naissante de l'Indonésie, beaucoup sombrent dans la misère, et les cortèges de malheurs qui vont avec: mal-logement, drogue, prostitution, violence extrême... Vous imaginez l'état d'esprit des enfants qui sortent de ça et que l'on voit arriver au foyer. Les enfants issus de la nouvelle classe moyenne – souvent des fils de commerçants - ne sont pas indemnes de ces malheurs non plus. Mais ce n'est pas cela qui les fragilise le plus: Ils baignent dans un milieu totalement imprégné des valeurs de la société de consommation. De ses valeurs les plus bas de gamme surtout. Et ils sont frustrés car s'ils ont assez d'argent pour avoir une vie de consommateur « à l'occidentale », ils restent bien trop modestes pour satisfaire toutes leurs envies (d'ailleurs quelqu'un est-il assez riche pour toutes les assouvir?). Et quand l'on fonde sa vie sur ça, forcément ça rend assez malheureux... Si par malchance on a en plus des parents pour qui l'objectif essentiel de la vie est le business dans ce qu'il a de plus primaire, sans foi ni loi - et sans temps à consacrer pour faire grandir droitement ses enfants - , on est pas mal déboussolé. Et c'est peu de chose de le dire.
Voilà pour les jeunes venant de Batam. Ce sont les plus nombreux, et c'est parmi eux que l'on trouve les plus difficiles.
Restent les garçons qui viennent des petites îles de la province. Certaines ne comptent que quelques dizaines de familles ou sont à plus d'une journée de bateau de la première ville d'importance. Ils ont le coeur simple et pur des gens vivant loin des grandes tentations actuelles. Leurs pères sont presque exclusivement des pêcheurs (sur barque souvent, au mieux motorisée...), ils vivent dans de petites cabanes en bois généralement sans électricité ni eau courante. Ils ne sont pas nécessairement pauvres pour autant, ou, au moins, pas misérables, si l'on estime la pauvreté par rapport à des besoins: ils n'ont, pour ainsi dire, pas de besoins matériels. Mais sur leur île ils n'ont pas d'avenir: le poisson se raréfie, les prix baissent. Leur seul moyen d'en avoir un est de venir étudier et de trouver un métier ailleurs que chez eux. Ils arrivent donc au foyer, émerveillés par la ville. Si l'on y prend pas gare, ils seront eux aussi happés par ses vices. Et eux sont les plus fragiles.
Ces deux types de jeunes cohabitent finalement assez bien au sein du foyer. S 'ils sont de caractères assez différents, ils se retrouvent dans une recherche commune assez maladroite de valeurs sur lesquelles ils pourront fonder leur vie: la société indonésienne dont ils sont issus se meurt à ses traditions. A la place, la « modernité » n'est en fait qu'un grand vide dans lequel s'engouffrent anarchiquement tout un tas de valeurs occidentale telles que les indonésiens les perçoivent: à l'esprit de groupe s'est substitué le corporatisme et le communautarisme, à la solidarité, la corruption et le vol, à l'harmonie le mensonge, à la quiétude, la paresse... L'Indonésie, comme de nombreux pays, est malade de la modernité.
C'est dans ce contexte que les MEP m'envoient pour être éducateur. Au delà du travail quotidien d'éducation, ma mission est de transmettre des valeurs sures à ces 45 jeunes, des rocs fiables et éprouvés sur lesquels ils pourront s'appuyer toute leur vie: c'est le Christ. Mission magnifique et passionnante, mais ô combien ardue: je ne propose pas moins à mes garçons de choisir de vivre à contre courant de ce qui leur est montré mille fois par jour comme LA voie du bonheur. Et comme ce courant qui les entraîne est fort et mon pouvoir de persuasion faible!! Alors, moi qui ne pensais que leur transmettre ces pistes, je fus un temps aussi déboussolé qu'ils le sont. Il m'a fallu à moi aussi, tout comme je leur demande, trouver la force de caractère nécessaire pour choisir vraiment l'évangile comme programme de vie. Ce n'est pas facile, c'est un combat de chaque jour, mais, le simple fait de poser ce choix est source d'une joie immense, profonde. Et c'est alors que je deviens crédible auprès de ceux qui me sont confiés: ce que je leur expliquais avec des mots, je commence moi même à le vivre. Maladroitement, certes, mais quelque chose est là, qu'ils perçoivent. Ce que je veux leur transmettre ne passe alors plus par des mots, mais paradoxalement il passe mieux: un regard suffit souvent et l'essentiel est compris.
vendredi 8 mai 2009
Les comptes - avril
jeudi 7 mai 2009
Le missionnaire
La visite du couz
Retour de retraite
vendredi 1 mai 2009
11- Vendredi
- Scoop: on a découvert le bulletin scolaire de Jésus!
Jésus qui est interne au collège St Pierre et Paul, rentre à Nazareth avec son bulletin de fin d'année. Franchement, ce n’est pas bon. Sa maman a déjà vu ce mauvais bulletin mais elle n'a rien dit, méditant toutes ces choses dans son coeur. Mais le plus dur reste à faire, il faut le montrer à Joseph.
MATHEMATIQUES : ne sait quasiment rien, à part multiplier les pains et les poissons. Sens de l'addition même pas acquis : affirme que son père et lui ne font qu'un.
ECRITURE : N'a jamais son cahier et ses affaires: est obligé d'écrire sur le sable.
CHIMIE: Ne fait pas les expériences demandées. Dès qu'on a le dos tourné, transforme l'eau en vin pour faire rigoler ses copains.
SPORT: Au lieu d'apprendre à nager comme tout le monde, marche sur l'eau.
EXPRESSION ORALE: De grosses difficultés à parler clairement, s'exprime toujours en paraboles
ORDRE : A perdu toutes ses affaires à l'internat. Déclare sans honte qu'il n'a même pas une pierre comme oreiller.
CONDUITE : Fâcheuse tendance à fréquenter les étrangers, les pauvres.
Joseph se dit que vraiment ça ne peut pas durer, qu'il doit prendre des mesures. « Et bien, mon petit Jésus, puisque c'est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques. »